Il y a des fantômes autour de Brindille : ceux de Damia, d’Yvonne George ou de la longue dame brune. Ceux de beaucoup de chanteuses du passé à qui il rend hommage dans Le Temps des dames en noir. Son physique est parfois flatteusement comparé par certains à ceux d’Iggy Pop, de Mick Jagger ou de Steven Tyler. D’autres, ironiques, parlent de Cher ou de Morticia Addams. Peu de comparaisons masculines, c’est ainsi. Est-ce voulu ?… Pourtant, Brindille, contrairement à ce que son visage et ses vêtements pourraient laisser penser, n’est pas une dame ; c’est un monsieur, et il ne ressemble qu’à lui-même. Les rapprochements et l’équivoque sont balayés dès qu’on l’entend chanter, dès qu’on écoute les paroles de ses chansons. Brindille est le seul qui a réussi à masculiniser un nom typiquement féminin. D’ailleurs, beaucoup ne s’y trompent pas en l’appelant LE Brindille. Non, il n’y a guère d’équivoque, mais assurément un grand mystère.